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valeurs actuelles - Page 2

  • Immigration, islam, intégration… “Je dois reprendre en main ces sujets”, nous confie Emmanuel Macron

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    Immigration, islam, intégration… “Je dois reprendre en main ces sujets”, nous confie Emmanuel Macron

    Tête à tête avec Macron, partie 1/5. Face à notre journaliste, le président de la République revient sur son déplacement à Mayotte et La Réunion et l'importance de se saisir des sujets qui divisent la France.

    Le président de la République avait prévenu les passagers de son Airbus : le décollage serait « spécial ». Déjà annoncée en amont du voyage d'Emmanuel Macron à La Réunion, l'éruption du piton de la Fournaise a cette fois bien lieu. L'avion d'un chef d'État ne dansant pas au dessus d'un volcan, nous contournerons le principal cratère. Le pilote, un officier de l'armée de l'air, incline l'appareil pour offrir une vue imprenable, depuis le ciel, sur les multiples cavités. Spectacle époustouflant et métaphore presque trop facile d'un pays toujours au bord de la fusion.

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    Mayotte et sa situation rendue impossible par l'immigration clandestine venue des Comores, La Réunion et son terreau social explosif, la France périphérique mouchetée de “ gilets jaunes ” à la colère sourde, un pays entier régulièrement meurtri par le terrorisme islamiste : Emmanuel Macron gouverne une France bien trop blessée pour ne pas avoir à répondre à des problématiques qui font mal. Le malaise national, interminable cancer d'une identité malmenée, impose un diagnostic sans faux-semblant et un traitement de cheval. C'est au nom de ces patients français et des lecteurs de Valeurs actuelles que nous avons préparé pour le jeune président des questions sans ambages. Point de délices de la mise en abyme personnelle ni de feutre de la stratégie du pouvoir : les faits, les maux, les solutions.

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    Comment continuer à prétendre qu'il n'y a pas de lien entre islam et islamisme ? Comment différencier la femme radicalisée de celle portant un voile ? Pourquoi culpabiliser notre société quand certains reprochent à une femme de se mettre en marge de la société en choisissant délibérément d'accompagner son enfant en portant un voile lors d'une sortie scolaire ? Comment déployer une politique migratoire quand le “ en même temps ” vous fait tenir la double promesse d'être à la fois “ humain ” et “ impitoyable ” ?

    Existe-t-il chez Emmanuel Macron un “ impensé ” sur ces questions, comme le lui reproche la droite ? Après de multiples demandes depuis son arrivée au pouvoir, son entourage nous propose, début octobre, d'accompagner la délégation de son voyage officiel à Mayotte, aux îles Glorieuses et à La Réunion, pour répondre à cette interrogation en suspens depuis le début du quinquennat. Intérêt partagé. Un proche de l'Élysée ne s'en cache pas : « Pour sceller véritablement le passage à l'acte II de son quinquennat, le président souhaitait parler à Valeurs actuelles et à ses lecteurs… C'est très important pour lui. » Le choix d'une destination constitue déjà un acte politique en soi : à Mayotte, il sera question d'immigration, de suspension du droit du sol et d'éloignement de clandestins… Au début de la présidence d'Emmanuel Macron, les demandes d'asile ont explosé (123 625 en 2018, + 22,7 %), tout comme les titres de séjour (255 956 accordés

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  • Après Sainte-Sophie, Erdogan reconvertit une autre ancienne église en mosquée

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    Après Sainte-Sophie, Erdogan reconvertit une autre ancienne église en mosquée

    Recep Tayyip Erdogan a annoncé vendredi 21 août la reconversion d'une ancienne église orthodoxe emblématique d'Istanbul en mosquée. Cette décision intervient un mois après la réouverture au culte musulman de l'ex-basilique Sainte-Sophie.

    Recep Tayyip Erdogan ne compte pas s'en tenir qu'à Sainte-Sophie. Selon une information rapportée par plusieurs médias, le président turc a ordonné la transformation du musée de Chora, ancienne église, en... mosquée. Cette ancienne église orthodoxe d'Istanbul a été construite par les Byzantins au 5ème siècle ; elle se nommait alors l'église Saint-Sauveur-in-Chora. Avant de devenir un musée, elle avait déjà été convertie en mosquée une première fois.

    De la mosquée au musée après la Seconde guerre mondiale

    L'église byzantine emblématique d'Istanbul n'en est pas à sa première conversion : dans son histoire millénaire, l'édifice compte une période où elle fut une mosquée. Cette transformation s'est produite lors de la prise de Constantinople par les Ottomans, en 1453. C'est depuis la fin de la Seconde guerre mondiale que Chora est devenue un musée : depuis une restauration longue et minutieuse par des historiens de l'art américains, le musée accueille des visiteurs depuis 1958.

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    « C'est l'équivalent d'une destruction »

    Connue pour ses mosaïques qui suscitent l'admiration et ses fresques datant du 14ème siècle, elle est notamment réputée pour sa monumentale composition du Jugement dernier. Ainsi, le décret présidentiel d'Erdogan publié ce vendredi au Journal officiel pour ordonner « d'ouvrir au culte » musulman ce haut-lieu culturel du pays fait grincer des dents. Selon Le Figaro, pour l'historienne de l'Empire ottoman Zeynep Turkyilmaz, la survie des fresques et des mosaïques est en grand danger, l'islam interdisant la représentation religieuses : « C'est l'équivalent d'une destruction, car il est impossible de transformer cette architecture intérieure en la préservant », se navre-t-elle. Après Sainte-Sophie, les observateurs y voient une volonté de contenter une base électorale conservatrice et nationaliste turque, notamment depuis les difficultés exacerbées par la crise sanitaire que connaît la Turquie.

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  • Espagne : Juan Carlos menace la stabilité du royaume

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    Espagne : Juan Carlos menace la stabilité du royaume

    Par ses frasques, l'ancien roi a entamé le crédit de la monarchie espagnole. Et il expose dangereusement son successeur, Felipe VI.

    Inconscient ou insolent ? En choisissant comme terre d'exil une des dernières monarchies absolues, les Émirats arabes unis, l'ex-roi d'Espagne, Juan Carlos, 82 ans, a donné un ultime argument à ses détracteurs : l'ancien souverain est bien devenu une arme fatale pour l'institution monarchique. Soupçonné d'avoir touché des commissions occultes en provenance du golfe Arabo-Persique, l'ancien chef d'État signe pour beaucoup son méfait par son établissement à Abou Dhabi. Ce départ, en forme de fuite, pour une terre où il sera à l'abri des journalistes trop curieux et, sans doute, de la justice helvétique au cas où celle-ci se déciderait à le convoquer, a raffermi le camp des républicains espagnols prompts à dénoncer un « scandale » . Il aura fallu quatorze jours après son départ, le 3 août, pour que le Palais royal rende publique la destination du “roi émérite” !

    Vers la dislocation du royaume ?

    Pendant deux semaines, le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, aura refusé de donner la moindre information. Un silence à l'aune de l'embarras des autorités. Présenté comme une décision volontaire et personnelle de l'ancien monarque, son départ d'Espagne fut en réalité négocié discrètement entre la présidence du gouvernement, la maison royale et l'entourage de Juan Carlos. Les révélations, en mars, à la faveur d'une enquête d'un juge helvétique sur des pots-de-vin d'une valeur de 100 millions d'euros versés en 2008, en Suisse, après l'obtention par un consortium espagnol d'un contrat de TGV en Arabie saoudite, rendaient intenable le statut du vieux roi.

    Déjà, en abdiquant en juin 2014 en faveur de son fils, l'héritier des Bourbons avait reconnu les dommages qu'il avait causés à l'institution. Amitiés peu discrètes avec des financiers véreux, safari coûteux en Afrique avec sa maîtresse, implication de sa fille l'infante Cristina et de son gendre Iñaki Urdangarin

     

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  • Arrestation de deux militaires de la DGSE qui projetaient de commettre un meurtre

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    Arrestation de deux militaires de la DGSE qui projetaient de commettre un meurtre

    Arrêtés en possession d’armes, les suspects ont été mis en examen notamment pour “tentative d’homicide volontaire”.

    Un individu dont on ignore l’identité a visiblement échappé à une « tentative de règlement de comptes ». Selon Le Parisien, deux militaires de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) ont été arrêtés à Créteil (Val-de-Marne) à bord d’un véhicule volé dans la nuit du 23 au 24 juillet derniers alors qu’ils prévoyaient d’assassiner quelqu’un.

    Un troisième suspect interpellé

    Arrêtés en possession d’armes, les deux hommes de 25 et 28 ans sont, d’après le journal, rattachés au centre parachutiste d'entraînement spécialisé de Saran (Loiret) de la DGSE. « C'est une tentative de règlement de comptes privée et ratée, sur une victime privée, par deux agents qui se sont lancés en solo », a expliqué  au quotidien une source proche de l’enquête. Les suspects ont été mis en examen pour « tentative d'homicide volontaire en bande organisée », « recel en bande organisée de vol, transport, acquisition, détention d'armes de catégorie B en réunion » et « association de malfaiteurs en vue de la commission de ces crimes et délits punis de 10 ans d'emprisonnement », selon une information du Parisien confirmée par le parquet de Paris.

    Un troisième individu a été interpellé deux jours plus tard, le 26 juillet, et mis en examen pour les mêmes chefs. Les trois hommes ont été placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet. La suite de l’enquête a été confiée à la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle, explique le journal, qui précise que ce service est habilité à enquêter sur des agents ayant accès à des informations classées secret-défense.

  • “Mieux que l'autre folle de Ségo” : le SMS de Jean-Yves Le Drian envoyé par erreur à Ségolène Royal

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    “Mieux que l'autre folle de Ségo” : le SMS de Le Drian envoyé par erreur à Royal

    Alors qu’il discutait par texto avec Emmanuel Macron à propos du prochain ministre de l’Ecologie, le ministre des Affaire étrangères s’est trompé de destinataire. 

    Un chef de la diplomatie pas si diplomate… Le Canard enchaîné révèl

    e que le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a contacté de son propre chef Ségolène Royal, début juillet, afin de la sonder pour un poste de ministre de l’Ecologie. Après cet appel, le chef de la diplomatie française a contacté Emmanuel Macron par SMS, pour lui rendre compte. Seulement, au cours de cet échange, il s’est trompé de destinataire et a envoyé un message peu flatteur à l’ex-candidate socialiste à l’élection présidentielle… 

    Un duel Pompili-Royal pour le poste

    Tout a commencé par un texte qu’Emmanuel Macron a adressé à certains de ses proches pour leur demander des idées de femmes de gauche pour le poste de ministre de l’Ecologie, explique le palmipède. Jean-Yves Le Drian a alors pris l’initiative d’appeler Ségolène Royal, pour la sonder, et cette dernière lui a dit que sa présence au gouvernement « n’aurait de sens que pour une politique plus sociale, plus écologiste, plus démocratique ». Le ministre a ensuite rendu compte au président de la République, qui lui a répondu : « Je ne sens pas du tout le truc », avant d’ajouter : « Et puis, il y a Pompili ». Jean-Yves Le Drian a alors répondu : « Pompili très bien, c’est quand même mieux que l’autre folle de Ségo ». Sauf que ce SMS n’a pas été envoyé au chef de l’Etat mais à… Ségolène Royal. 

    D’après Le Canard enchaîné, l’intéressée ne s’est pas démontée, et a envoyé un texto à Emmanuel Macron : « J’ai reçu un appel de Jean-Yves Le Drian pour avoir un contact avec toi. Tu m’appelles quand tu veux ». Sans réponse, Ségolène Royal annonce dès le lendemain, sur BFMTV, avoir été contactée « par un proche du président ». L’Elysée dément, mais finit par rectifier, en admettant « des contacts avec des membres de la majorité mais pas avec le président ni ses proches collaborateurs ».

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